Les oméga 3 sont des acides gras dits essentiels (car notre organisme en a absolument besoin pour vivre) et indispensables (car le corps ne peut pas les produire). Il est donc vital pour nous d’absorber suffisamment d’oméga 3, via notre alimentation ou, à défaut, via des capsules. Or, selon toutes les études menées à ce jour, notre alimentation ne serait jamais suffisante en oméga 3. Il nous faudrait idéalement un apport quotidien de 2 g par jour (1,6 g pour une femme), là où les plus vigilants d’entre nous n’en consomment, au mieux, que 0,5 g.
Aliments riches en oméga 3
- Les poissons des mers froides, tels que le saumon, le flétan, la sardine, le maquereau, l’anchois et le hareng.
- Les algues comestibles.
- Les graines de lin moulues (afin que l’organisme puisse les assimiler).
- Les huiles de colza, de noix, de soja et de germes de blé.
- Les noix.
- Les légumes verts à feuilles, tels que la salade ou le chou.
Effets bénéfiques des oméga 3
Grâce à l’EPA (acide éicosapentaénoïque) qu’ils contiennent, les oméga 3 ont un effet cardio-vasculaire, dont de nombreuses études scientifiques ont apporté la preuve à différents degrés. Ils améliorent la circulation des artères du cœur, diminuent la pression artérielle et préviennent la formation de caillots. Ils sont d’ailleurs prescrits par les cardiologues et remboursés par la sécurité sociale, après un infarctus du myocarde, pour empêcher les fibrillations. Il est à noter que les oméga 3 fluidifient le sang et sont donc contre-indiqués pour les personnes qui sont sous anticoagulants.
Les oméga 3 sont également de très bons anti-inflammatoires et antalgiques. Ils jouent un rôle important dans la lutte contre le stress et les problèmes d’endormissement. Ils améliorent la mémoire et la vision, grâce au DHA (acide docosahexaénoïque) qu’ils contiennent.
Des médecins et naturopathes préconisent aussi l’absorption de capsules d’oméga 3 en cas d’eczéma, de psoriasis, de sclérose en plaques ou d’eczéma atopique du nourrisson (dans ce cas, les capsules sont percées et diluées dans le biberon).
Risques liés aux oméga 3
Certaines études ont démontré qu’une automédication en oméga 3 pouvait aboutir à un taux trop élevé dans le sang, ce qui aurait des effets néfastes dans plusieurs domaines. Cela aurait notamment pour conséquence une baisse trop importante de la glycémie, ce qui peut être fortement dommageable pour les diabétiques. Ont également été constatées une baisse de l’immunité et une augmentation du taux de « mauvais » cholestérol.
De plus, il est essentiel de maintenir le bon équilibre nécessaire à notre organisme entre les oméga 3 et les oméga 6, appelés acides linoléiques : un oméga 3 pour cinq oméga 6. Ce qui veut dire qu’il faudrait systématiquement prendre plus d’oméga 6 en cas de prise d’oméga 3 (dans l’idéal : 10 g d’oméga 6 et 2 g d’oméga 3 par jour), ce qui n’est quasiment jamais le cas en pratique. La prise de ces compléments alimentaires doit donc être faite avec prudence et être entourée des conseils d’un professionnel.
Enfin, si vous êtes tenté par tous ces produits alimentaires ayant surfé sur la vague lucrative de l’effet de mode des oméga 3, soyez vigilants et lisez bien les étiquettes. Certains ont un dosage si faible en oméga 3 (bien qu’ils se disent « riches en oméga 3 ») ou un rapport en oméga 6 si mauvais, que les effets bénéfiques pour votre santé seront inexistants.
